RP Hati et Aliaenor

Le loup-garou marchait à pattes de velours dans l'herbe, très à son aise dans la verdure.

Ils avancèrent tranquillement dans la forêt sans aucun problème.

(ntm PM je sais pas quoi dire XD)
"Je me demande ce que cela fait de vivre dans une antre... je veux dire, en tant que dragon. Étant un loup, je connais la vie sauvage bien plus que la plupart de mes camarades non-lupins. Mais en tant que dragon... ça doit être tout autre chose."

Elle sourit.
"A vrai dire, mon antre me sert de havre de paix. C'est un endroit isolé de tout, à l'abri des éléments et très calme, seulement troublé par le vent. Mais pour moi, c'est rare d'y rester longtemps. Je préfère la compagnie des humains."
Ils continuèrent alors et aboutirent à une clairière où les rayons de soleil formaient des flaques de lumière.

"Je comprends... mon village est également un lieu très calme. En plus, il demeure très proche de la nature."
Les prunelles remplies de la beauté du lieu, le loup se mit sur ses quatre pattes et trottina jusqu'au centre de la clairière.

Elle le suivit. Ils passèrent un ruisseau et finirent par apercevoir un village en contrebas. Il suffisait de suivre le cours d'eau.

"Cette île est bien plus vaste que je ne l'imaginais..." constata le loup, surprit. Il se tourna vers la dragonne.
"Vous savez qui y habite ?"

"Oui. Mon père habitait dans un village de ce peuple, il m'a appris leurs langue. C'est un peuple d'hommes du nord, des pêcheurs. Ils sont pacifiques mais font de robustes et excellents guerriers. Veux-tu y aller ?"

"Bien entendu ! Ce serait un honneur pour moi que de rencontrer de nouveaux guerriers... je ne dirais pas que mon village en manquait... mais les combattant s'y font tout de même rare. Du moins, les combattants en service."
La queue battante, le loup attendait les prochains gestes de la dragonne.

"Entendu. Je te préviens, ils ne parlent pas du tout notre langue."
Elle était tout sourire et avança doucement vers le village dont les bordures étaient fortifiées par des murs de pierres et de rondins de bois, à la manière des oppidi gaulois. Les portes de chênes étaient grandes ouvertes, ils purent rentrer sans problème.

"Pas de soucis... je ferai attention."
Le lycanthrope la suivit de près, marchant dans son sillage.

Les villageois saluaient Aliaenor en hochant la tête, les guerriers la hélaient ou l’accueillait tel une guerrière. Aucun n'était hostile. Certains regardaient longuement Hati mais seulement pour évaluer ses capacités au combat et voir si il pouvait nuire au village, mais ils arrêtèrent rapidement. Un homme aux larges épaules portant une cotte de mailles d'une très grande qualité ainsi que d'une longue cape verte en laine et d'un casque aux ornements raffinés. Une longue épée au pommeau ailé pendait à sa ceinture.
Il salua la dragonne, fit signe à Hati de se rapprocher. Alienor parla alors dans une langue gutturale utilisant de nombreuses diphtongues comme "Ae", "Wa", "Ya" ainsi que les consonnes "T", "R", "G", ou des sons comme "Ch" (r), "Tr", "Gw"...
Il entendit son nom dans la phrase de la jeune femme tandis qu'elle le désignait de la main. Elle finit par traduire sa phrase pour qu'il comprenne :
" Voici Hati, fils de Kahlee Roshendel (désolé pour l'orthographe :p) qui m'accompagne dans mes aventures."

Le chef parla alors dans le même langage, avec le même accent que la dragonne, prouvant qu'elle maîtrisait cette langue à la perfection. Le loup paru comprendre que le chef attachait un titre honorifique au nom de la jeune femme. Elle finit par traduire ses dires :
"Bienvenue dans mon humble village Hati, fils de Kahlee. Tu es chanceux de voyager avec une si grande guerrière."

"Je vous remercie de votre accueil." répondit le loup poliment, quelque peu flatté, s'inclinant légèrement comme c'était son habitude.
"C'est en effet un immense honneur que de faire route avec elle, ainsi que d'être accueilli au sein de votre village."

Le chef s’esclaffa et donna une grosse tape amicale dans le dos du loup après avoir eu la traduction quand soudain un cor sonna. Le village fut en effervescence aussitôt. Des guerriers couraient pour fermer les portes. La dragonne avait déguainé ses armes mais semblait calme. Elle murmura :
"Une attaque. Ce village n'a pas été attaqué depuis cinq ans. Comment ?"